Co-financeurs projet Entreprendre En Lycée FSE Guadeloupe GIP Daifi
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Ex-mini-entrepreneur, Sébastien Célestine, 33 ans, est aujourd’hui chef d’entreprise. Il parraine Entreprendre en Lycée, édition 2020/2021.

C’était en 2005. L’équipe de Sébastien Célestine, créait « I-GSM On Line », une mini-entreprise dédiée à la vente en ligne de téléphones portables débloqués. Aujourd’hui, l’ancien mini-entrepreneur détient deux entreprises : All Mol Technology, qui propose des outils de distribution aux TPE insulaires et La Librairie Générale, qui démocratise l'accès à la culture et au savoir via son réseau de librairies en Guadeloupe. Il accompagne également Myditek, une start-up développant des solutions numériques pour les exploitations agricoles.

1 - Pourquoi parrainer Entreprendre En Lycée ?
L’engagement sociétal est l’une des valeurs véhiculées par mes collaborateurs et moi. Si je peux créer des interactions avec des jeunes guadeloupéens, et si celles-ci peuvent servir, je suis partant ! Le fait d’avoir été un mini-entrepreneur est aussi un lien avec les participants de l’édition. Mon parcours démontre qu’il existe des débouchés réels au dispositif Entreprendre En Lycée. Cela peut être une belle histoire…

2 - Que vous avait apporté l’expérience EEL ?
Entreprendre en Lycée nous a démontré que c’était possible de concrétiser nos envies d’entreprendre. Nous avions testé le réel. Notre mini-entreprise avait très bien marché. Suivant les conseils de mes parents, j’ai plutôt fait le choix de me former. Je souhaitais pouvoir construire, structurer, faire financer et développer n’importe quel projet. J’ai obtenu une licence en gestion-création d'entreprise, un master 1 en Marketing stratégique et un master 2 en Gestion financière.

3 - Des conseils pour nos mini-entrepreneurs ?
Même si la société est en train de vivre une crise, saisissez les opportunités ! Soit la crise accentue des besoins déjà existants, soit elle en révèle des nouveaux. Je crois beaucoup à l’avenir de notre agriculture, afin de répondre à une autonomie alimentaire, et du numérique. Mais au fond, quel que soit le secteur, c’est la qualité de service qui prime. Il s’agit de s’adapter aux contraintes et trouver les positionnements stratégiques. Réaliser aussi une étude de marché peut aider. C’est rassurant pour l’entrepreneur mais aussi pour des partenaires éventuels. En somme, pour durer, il faut bien prendre le temps de concevoir son projet, être patient et résilient.

Les mini-entreprises 2021